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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 18:46

Et voilà. C'est arrivé ! Et maintenant que faire ? Suivre le mouvement ? Répondre positivement aux injonctions du progrès technologique ? Entrer en résistence ? Je résiste depuis quelque temps mais... là, il faut que j'en parle à quelqu'un !

Image 9Ça fait un moment que ça vient... je sens la bête qui rôde autour et je fais semblant de l'ignorer. Mais non ! Pourquoi ? Il marche très bien mon ordi ! Je n'ai pas besoin d'en changer, voilà, c'est tout !    

Le premier coup de feu a été donné par Mozilla Firefox sur mon iMac. Avec beaucoup d'insistance il m'a signalé que ce navigateur n'était plus supporté par ma version OS machin et que je devais faire une mise à niveau de mon système ou mieux, changer d'ordinateur. Ouh! que je n'aime pas ça ! Je n'aime pas du tout qu'on me dise quand et comment dépenser mes sous ! Sans blague ! Il va très bien mon ordi. Mon ordinateur portable sous Linux ne me raconte pas ce genre de blagues. Ubuntu me propose, constamment et gentiment, des mises à jour et tout va bien. Non mais ! Qu'à cela ne tienne, j'ai abandonné Firefox sous Mac puisqu'il me dit que je prends des risques et patati et patata... et j'ai ré-adopté Safari qui jusqu'à présent ne dit rien. Il y a bien quelques plugins que j'aime bien sur Firefox mais tant pis !

Hélas ! ce n'était que le début !

Mon iPhone 3G acheté en 2008, je crois, - avec une mémoire de 8GB, s'il-vous-plaît ! - s'est mis a faire des caprices. Les applications ne se mettent plus à jour et certaines comme "Echofon" par exemple, s'arrêtent carrément de fonctionner. IlImage 6 est à la dérive depuis des mois et plus rien ne se met à jour. A part ça, il va très bien. Je peux téléphoner avec, écouter de la musique, enregistrer, faire de bonnes photos, aller sur internet, jouer... que demande le peuple ? Hormis Echofon et l'application Facebook qui plante souvent, tout va très bien. J'ai prévu de le garder jusqu'au bout du bout. Dernièrement, il arrive qu'il s'enroue quand quelqu'un appelle, il fait des efforts pour sonner quand même. De plus, mon vendeur Apple que je connais depuis que j'ai acquis mon premier ordinateur - un Apple II C inoubliable - m'a averti que si je change mon iPhone, le nouveau qu'il soit 4 ou 5, G ou S ne saura pas communiquer avec mon "vieux Mac" sans une "remise à niveau". Donc, voilà, je ne change pas ! 

Mais, aujourd'hui, c'est la catastrophe ! Que vais-je devenir ? Voilà que Apple me bloque mon iPhoto. Comment Image 7vais-je préparer mes cadeaux de fin d'année si je ne peux plus faire mes livres photos pour la famille, pour les amis? Évidemment que j'ai iPhoto 7 - et il va parfaitement bien ! - j'ai fait de magnifiques albums photo avec et le dernier que j'ai préparé pour ma soeur serait splendide si j'arrivais à le faire imprimer. En 2010, ils m'ont déjà annoncé que je devais faire évoluer mon iPhoto, alors, bonne fille, j'ai commandé la "dernière version" de l'époque. Manque de chance, il fallait aussi faire évoluer ma version Mac OS X 10.5.8 ! Jamais, je n'ai pu l'installer ! Tout est là, sur un rayon de ma bibliothèque ! 

Évidement, ce dernier message m'a plongé dans un grand désarroi pendant quelques minutes puis, prenant mon courage à deux mains, j'ai plongé dans Google à la recherche d'un logiciel photo qui me permette de faire de beaux livres photos sans être une professionnelle de l'édition photo ! Un logiciel qui me permette de composer mes pages tranquillement sur mon ordi et commander l'impression une fois le travail terminé. Un logiciel facile, convivial me permettant de modifier mon album autant que je le veux. Et ça fait trois jours que je me prends la tête avec ça ! Je ne trouve pas la perle rare. Serai-je obliger de changer d'ordinateur poussée par l'évolution technologique et non par un réel besoin ? Philosophiquement, éthiquement et par souci écologique, je me résiste à cela. Il doit y avoir une autre solution.

Image 5Ne me dites pas que le livre en papier ça ne se fait plus, que je n'ai qu'à publier mes photos sur Facebook, Flickr ou sur un Nuage du Net. Moi, je veux des livres en papier, je ne veux pas avoir mes photos familiales, privées sur le Net. Je veux passer du temps à composer mon livre, et, quand il est fini, que je le reçois par la poste ou des mains de l'imprimeur, je veux pouvoir le toucher, le feuilleter, le caresser n'importe où, dans mon salon, ma cuisine ou mon jardin sans avoir à le connecter au courant électrique. Il sera rangé avec les autres, ceux des années précédentes, accessible à tout moment juste en tendant la main. Ces livres de papier que la grand-mère de 80 ans comme les petits enfants de 18 mois, peuvent feuilleter avec plaisir. Non. Le papier n'est pas démodé. Ce qui est démodé c'est la course technologique, la réligion de la consommation a outrance qui ne fait que jeter et acheter du neuf, jeter, acheter, acheter, jeter.... Basta!

 

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 15:18

Una de las dificultades que encontramos cuando realizamos contenidos para internet, en particular para el aprendizaje de lenguas es la falta de recursos adecuados al público y a los objetivos del curso.

Pasamos horas y días rebuscando material por internet. Tal canción que pueda servir y que sea adecuada, tal otro video o documento que responda a las necesidades del curso y de los estudiantes. Sin embargo, cuando tenemos estudiantes de niveles iniciales A1/ A2 del MCER, vemos que tal documento hay que reducirlo, adaptarlo, que tal video será demasiado largo o complejo... en general, si somos algo escrupulosos, tenemos que plantearnos el problema insoluble de los derechos de autor sobre tal o cual documento y tener mucho cuidado con el uso de archivos ajenos y no autorizados.

 

Lo ideal sería, para cada proyecto que tenga que ver con las TICE, poder contar con un conjunto de competencias que generalmente no se reúnen en un solo individuo sino en varios: pedagogo, conceptor de situaciones y actividades de aprendizaje ; conceptor de la evaluación, dibujante, grafista, videasta, músico, escritor creador de diálogos y textos, actores, técnico audiovisual, etc. etc. Sabemos, sin embargo, que la mayoría de las veces los profesores pasan largas y solitarias horas buscando la imagen o el sonido adecuado para su objetivo. Me ha parecido pertinente compartir aquí, para estos colegas que muchas veces se lanzan en proyectos que requerirían equipos y recursos tanto humanos como técnicos, por modesto que sea el proyecto, algunos elementos de mi experiencia en este campo.

 

¿Qué podemos realizar nosotros mismos? Definir un proyecto y plasmarlo con el máximo de detalles en blanco y negro nos permite anticipar e identificar lo que vamos a necesitar: ¿fotos, dibujos, videos, sonidos... ?

 

1. SONIDO: si necesitamos introducir grabaciones cortas con un objetivo preciso, es posible hacerlo de manera aceptable con los medios de los que disponemos institucional o personalmente. Una buena grabadora mp3 facilita grandemente la tarea pero también tenemos en los ordenadores herramientas que permiten la toma y la edición de sonido. La grabadora de Windows® lo hace con ciertas limitaciones pero funciona; Garage Band pour Mac® el grabador de sonidos de Ubuntu Linux® también.

Una herramienta que a mí me ha sido muy útil durante años es Audacity®, un software libre y de código abierto, disponible para Windows®, Mac® y GNU/Linux®. Permite grabar, cortar, manipular el sonido con bastante facilidad. Es fácil cortar y pegar para crear un nuevo documento y el "actor" que presta su voz puede volver a empezar tantas veces como quiera. Con un poco de entrenamiento y un micrófono correcto, se logran buenos resultados.

Image 2

 

 

Para exportar las grabaciones en archivos mp3 Audacity® necesita LAME encoder  que será solicitado sólo la primera vez que se realice la exportación.Al bajarlo de internet, ponerlo en la misma carpeta de Audacity o en el escritorio para localizarlo facilmente a la primera solicitación. Su sonido en formato mp3 podrá ser utilizado en una plataforma o ejercicios creados con Hot Potatoes, Net Quiz Pro u otro programa de realización de ejercicios. También podrá ser integrado en un sitio o plataforma de aprendizaje.

 

2. IMÁGENES: Sacar fotografías de nuestras actividades cotidianas o menos cotidianas, aprovechando o provocando oportunidades, generalmente nos hace ganar un tiempo precioso en lugar de pasar horas rebuscando una imagen por el internet sin encontrarla. Reproduzco aquí algunos ejemplos de mis fotos realizadas pensando en aprendizajes para mis estudiantes de nivel inicial o intermedio (A1 hasta B1) que permiten llevar a varios tipos de utilización tanto en clase (PDI) como para la realización de actividades para una plataforma como Moodle, ejercicios interactivos de aprendizaje o de evaluación (señalar, designar, nombrar, describir, escribir o comentar una receta de cocina, por ejemplo...) :P1020767

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P1020774 

 

 

La tira cómica en la clase siempre fue una de mis actividades favoritas pero no podía permitirme el uso de mis autores predilectos en las plataformas Moodle con motivo del respeto de los Derechos de autor. Así, me di cuenta de que en la red hay aplicaciones que pueden ser de utilidad para el maestro deseoso de aportar sus propias ilustraciones o como propuesta de tarea posible, pues los estudiantes también pueden acceder a ellas. Así, pude explorar http://toonlet.com una herramienta gratuita que permite realizar tiras cómicas creando sus propios personajes y diálogos. Basta con crear una cuenta y allí encontrará personajes creados por otros y también, cada uno de los elementos que permiten crear uno mismo sus propios personajes.

 

  toon exemple3

Claro que si se dispone del talento de un dibujante completado con el de pedagogo no hay ninguna necesidad de utilizar estos sitios que de todos modos tendrán muchas limitaciones para la escenarización.

 

3. VIDEO: Si disponemos de una cámara de fotos, o de video y el gusto por la toma de imágenes, los diferentes sistemas de explotación de las computadoras ponen al alcance del usuario curioso y emprendedor programas que permiten realizar videos con relativa facilidad. MovieMaker (Windows®), iMovie (Mac®), Pitivi (Ubunt - Linux®), entre los que conozco. El siguiente ejemplo, pretexto para tratar el tema de los desplazamientos urbanos fue realizado con iMovie.

 

 

Crear un clip video de animación, sin realizar sus propios dibujos es posible para quien se sienta con deseos de meterse en esta aventura. Con Go Animate se puede realizar un video de animación introduciendo sus propios diálogos, textos, música. Personalmente, utilicé personajes y algunos de los elementos propuestos por el sitio y completé con fotos y elementos de mi autoría. La recompensa por el tiempo pasado en esta realización está en el placer de aprender algo nuevo y en la obtención de un objeto que responde directamente al objetivo del proyecto pedagógico que llevaba entre manos.

 

Para evitar recargar la plataforma con una enorme cantidad de Megaoctects debido a los videos, algunas instituciones han puesto a disposición un servidor de video. La Universidad de Franche-Comté y en Besançon, se ha dotado de una Mediateca que permite almacenar los videos realizados por los profesores de la universidad para alimentar Moodle y ser utilizados tanto en presencia como a distancia. Es prudente usar este servicio si se tiene en la institución y si no, es relativemente fácil abrir una cuenta en una de las mediatecas existentes: Vimeo, Daylimotion, YouTube... por ejemplo y depositar allí su vidéo que podrá estar disponible para varias utilizaciones con un simple enlace.

4. BUSCAR EN LA MINA INTERNET: Elegir archivos del internet para realizar sus ejercicios es una actividad muy común. Es indispensable, sin embargo, tener en cuenta la legislación de Derechos de autor de su país pues no todo lo que se encuentra en internet es utilizable sin autorización del autor de la imagen. Por eso me parece interesante conocer los sitios que comparten imágenes, videos o sonidos libres o con licencias que permiten su uso. Las licencias cc "Creative Commons" o "Bienes comunes creativos" en español (cf. Wikipedia) corresponden a este objetivo de compartir según la filosofía inicial del Internet que se pone al margen del sistema de mercado siempre y cuando se reconozca la autoría del creador del archivo utilizado.

El sitio http://search.creativecommons.org/ le ofrece múltiples posibilidades de búsqueda por temas. Se debe prestar atención a la licencia con la que el creador pone su trabajo a disposición y que básicamente son 6 licencias que se obtienen combinando los elementos siguientes:

http://es.creativecommons.org/blog/wp-content/uploads/2013/04/by.large_petit.pngReconocimiento: citar al autor al utilizar el documento;

http://es.creativecommons.org/blog/wp-content/uploads/2013/04/nc-eu.large_petit.pngNo comercial: se puede utilizar libremente la obra pero sólo con fines no comerciales (pedagógico, cultural...)

http://es.creativecommons.org/blog/wp-content/uploads/2013/04/nd.large_petit.pngSin obras derivadas: la autorización de utilización no permite la transformación de la obra para crear otras obras derivadas.

http://es.creativecommons.org/blog/wp-content/uploads/2013/04/sa.large_petit.pngCompartir igual: se autorizan obras derivadas pero éstas se deben compartir con el mismo tipo de licencia que la obra inicial.

 

Otra fuente de archivos compartidos es el sitio Wikimedia que propone una base de imágenes bastante amplia y que responde a muchas necesidades.

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c7/Cabine_traduction.jpg  http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5f/Delfino_tra_Panarea_e_Stromboli.jpg

Aquí podemos apreciar, por ejemplo, una imagen de cabina de interpretación de conferencias y otra de un animal marino del Mediterráneo, elegidas entre las numerosas imágenes que ofrece el sitio. He elegido utilizar el enlace al sitio y no bajar la imagen a mi computadora, con ello, el lector puede verificar facilmente el origen de estas imágenes en las páginas correspondientes. En algunos casos, en particular para usos "fuera de linea" en el aula sin acceso a internet, es pertinente bajar el archivo a la computadora para poderlo usar con los estudiantes o en ilustraciones "de papel".

 

Por otro lado, la Universidad de Victoria en Canada pone a disposición su Cliptart gallery. Estas imágenes tienen la ventaja de ser muy sencillas y "livianas" y permiten ilustrar lecciones y ejercicios para niveles iniciales y ocupan menos espacio de memoria en las plataformas.

firefighter-vtboy-vtbear-vtbutterfly-vtfarmer-vtjacket-wb

Las imágenes se bajan del sitio y luego pueden ser utilizadas como ilustraciones en cualquier plataforma educativa como Moodle, por ejemplo, según las necesidades del conceptor. La clasificación por "topics" permite seleccionarlas con relativa facilidad.

Desde luego, el trabajo presentado aquí es una modesta contribución por mi deseo de compartir la experiencia adquirida que quizás anime a más de uno a lanzarse en la aventura de la creación de actividades pedagógicas multimedia sabiendo que gracias a estas reflexiones quizás puedan evitar pérdidas de tiempo inútil y concentrarse en lo esencial que es la concepción propiamente pedagógica.

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 21:43

Este texto es la traducción de un artículo en francés, cuyo autor es André Roux, Consejero pedagógico servicio nacional de la RECIT (Red para el desarrollo de competencia a través de la integración de las tecnologías en las escuelas de Quebec), ámbito de las lenguas.Las reflexiones del autor valen cualquiera que sea la lengua de trabajo pues enseñar el francés o cualquier otra lengua como lengua extranjera o segunda requiere el mismo tipo de metodologías.

 

Cuando se habla de PNI o de pizarras numéricas interactivas, la palabra interactiva puede dar cabida a cierta confusión. ¿Esa gran superficie pegada a una pared es realmente más interactiva que el bloque táctil de una computadora o el dedo de un utilizador en la superficie de su tableta numérica? ¿Es más interactiva que el pedazo de cartón y marcadores utilizados para realizar una actividad de graffiti circular con el fin de recoger ideas? Después de numerosas horas de análisis y de reflexión con nuestros colegas consejeros de los demás servicios nacionales de la RECIT y a continuación de intervenciones en las aulas de clase, llegamos a la conclusión de que es esencial no reducir la interactividad a un simple aspecto técnico.

 

Creemos que son las interacciones entre las personas las que hacen interactiva la utilización de una herramienta y no el objeto tecnológico en sí.

 

Deseamos, pues, centrarnos en una interactividad pedagógica, y, con este enfoque, ver como la pizarra numérica puede ser un valor añadido. Esto se ciñe mejor a la pedagogía humanística a la que estamos apegados desde hace unos 40 años, una pedagogía inspirada de los escritos de Jérôme Bruner y de Lev Vygotsky. Algunos educadores llegan a la misma conclusión como lo manifiesta Max Cofler, un profesor-bloguero francés.

 

Con la presente contribución, deseamos presentar una visión proactiva esbozando algunas propuestas concernientes a una utlización rica, diversificada e incluyente de la Pizara numérica en clase.

 

Contexto y objetivos

Combatir algunos prejuicios

¿No conduce la introducción sistemática en Quebec de la Pizarra numérica en clase, a un riesgo de retorno a una enseñanza de tipo transmisivo? El hecho de que las firmas que hacen la promoción de las PNI en Quebec pongan gran énfasis promocional exclusivament en la lección magistral nos lleva a creerlo. Basta con mirar el clip video de presentación de la pizarra de la Cadena RFI para comprender que no es solo en Quebec que tal representación de la herramienta está presente. Es lo que demuestran también, dos investigaciones, la de Schuck, S. y Kearney, M. (2007) Exploring pedagogy withe interactive whiteboards y la de Hennessy, S., Deaney, R., Ruthven, K., y Winterbottom, M. (2007), Pedagogical strategies for using the interactive whiteboard to foster learner participation in school science que parecen confirmar la legitimidad de esta aprensión.

 

Hay que cuidar de que los profesores no se imaginen centrados en el aprendizaje en construcción o que crean utilizar enfoques innovadores sólo con reproducir en realidad prácticas tradicionales en un soporte numérico moderno.

 

Quizás habría que plantearse la siguiente pregunta: ¿sigue siendo la sesión de enseñanza (lección), la situación ideal para conectarse con los alumnos e implicarlos en la construcción de sus saberes? ¿No habría que preguntarse también, en qué medida una pizarra puede entrar en el paradigma del aprendizaje privilegiando enfoques que favorezcan la construcción de saberes? [5] Como lo dice acertadamente Monique Le Pailleur, colaboradora en el programa de francés del Progama de formación de la escuela Quebequense (PFEQ): "¡No hay que hacer como antes, hay que hacer de otra manera!". Entonces, y ésa es la pregunta, ¿cómo hacer de otra manera con una pizarra numérica?

 

Una visión proactiva en elaboración - Un ejercicio de prospectiva

 

  Con los colegas de la RECIT (Red para el desarrollo de competencias a través de la integración de las tecnologías), hemos sacado algunas interrogantes resultantes de nuestros intercambios. Podrían ser tomadas en consideración cada vez que se tenga la intención de utilizar una pizarra numérica. Estas preguntas no son exhaustivas. Bruno Devauchelle plantea otras, en un artículo publicado en Veille et Analyse TICE. Las tres primeras son relativas a la pedagogía y la última es de orden técnico (Ver modelo TPCK).

  • ¿Corresponde al interés de los alumnos, lo que se verá en la pizarra numérica?
  • ¿Se insertará en el marco de una actividad más amplia, el uso que se haga de manera puntual, de forma que la pizarra no sea utilizada aisladamente fuera de un proyecto global?
  • ¿Podrá ser que varios participantes sean invitados a interactuar en colaboración en la superficie numérica?
  • ¿Cómo se podrá pasar de la enseñanza explícita pura y dura a la inserción de secuencias de enseñanza explícitas en el marco más amplio de una enseñanza estratégica?
  • ¿Será posible combinar diferentes aplicaciones para no limitarse al programa o "software" de presentación que controla la pizarra? A manera de ejemplos, he aquí algunas propuestas de actividades que toman en consideración estos factores.

Actividades pedagógicas que impliquen a todos los estudiantes - Cómo desarrollar estrategias para una mejor comprensión en lectura y una reinversión en escritura.

 

En septiembre de 2012, el Servicio nacional de la RECIT, dominio de las lenguas, va a lanzar una importante obra "Literalidad, literacia y PNI". Este proyecto unificador permitirá a los docentes y consejeros pedagógicos de las diferentes comisiones escolares de Quebec, acompañados por los consejeros de su servicio local de la RECIT, implicarse activamente y apropiarse la PNI en una perspectiva socioconstructivista. Estas obras permitirán implementar, desplegar y validar actividades pedagógicas de complejidad variable que integrarán la PNI en secuencias de aprendizaje para permitir una presencia activa máxima de los alumnos en la pizarra e inducir interacciones fecundas utilizando por ejemplo una adaptación del Think Aloud Procol combinado con el modelo Big Six Skills.

 

Actividad de tipo lúdico-pedagógica, realizable en un corto periodo de tiempo

Un ejemplo - Mi tautograma, tu tautograma

 

Un tautograma es un texto literario en el cual todas las palabras empiezan con la misma letra.

El juego consiste en lanzar un reto a los alumnos en equipos, atribuyéndoles, por sorteo, una letra del alfabeto, cuidando de excluir las que tienen poca frecuencia en la lengua, pues el nivel de dificultad sería demasiado elevado.

El docente se asegura de que todos los alumnos son capaces de utilizar diccionarios en línea para constituír bancos léxicos con las palabras que empiezan con la letra que les haya tocado en suerte.

Los alumnos, en pequeños equipos, están invitados a clasificar las palabras por categorías (ej.: sustantivos, verbos, adjetivos...).

Los alumnos podrán utilizar las palabras encontradas para proponérselas a un equipo aliado o a un equipo adverso para retarlos a crear un tautograma narrativo.

Puesto que la sintaxis representa el mayor desafío en este tipo de escritura, es acertado autorizar la presencia de palabras-enlace sin someterlas a la obligación alfabética impuesta.

 

Actividades más largas de realizar

En primaria, tercer ciclo - El juego de aventura en clase

El juego de aventuras en clase permite el desarrollo de competencias Leer, apreciar, escribir y comunicar oralmente, del programa de francés actualmente en vigencia en Quebec. Se une así al implemento de la competencia informacional relacionada con las tecnologías al mismo tiempo que favorece el desarrollo de estrategias ligadas a esas cinco competencias y a la adquisición de conocimientos en francés (ortografía, gramática y sintaxis). Luego de numerosos años de observación en diferentes medios escolares, prácticas documentadas por el Centro de Investigaciones APO Quebec en 1986 y 1987, se constató que los juegos de aventuras, que forman parte de la familia de los juegos de rol, constituyen una actividad extremadamente formadora para los alumnos y muy motivadora, sobre todo para los varones. En ese capítulo, las pizarras numéricas pueden ser utilizadas para modelizar las prácticas de los alumnos y también para darles apoyo durante las diferentes fases del juego.

 

a. Preparación colectiva del juego de aventura

 

En una primera fase, la pizarra es interesante para desarrollar estrategias de lectura al mismo tiempo que mejoran las habilidades de búsqueda y tratamiento de la información. Permite partir de un objeto de búsqueda, encontrar documentación pertinente, analizar las fuentes, extraer información adecuada con el fin de poder luego, trasponerla a la ficción. En la pizarra los alumnos pueden comparar su manera de buscar y de tratar los contenidos informacionales. Pueden debatir entre ellos de su comprensión y, delante del profesor y el resto de la clase, pueden justificar y argumentar del resultado de sus investigaciones durante las presentaciones en grupo completo.

 

b. Identificación de los elementos utilizados durante un torneo

 

Image 4En segunda fase, durante un torneo, la pizarra permite suministrar un apoyo logístico a los jugadores (llamados aventureros en el juego). Acceden al sitio "Dragons et dulcinées" que les permite ver los mapas ficticios de los lugares en los que el torneo se desenvuelve. El sitio les ofrece también la posibilidad de acceder a una ficha descriptiva de los personajes que van a encontrar en su recorrido durante el torneo. La pizarra se convierte en un mural virtual en el que podrán anotar los mapas y las fichas. Podrán volver  a ver los mapas y las fichas descriptivas cuando llegue el momento en que tengan que reconstituir los acontecimientos para escribir el relato del torneo. El sitio permito pues, consultar y manipular mapas geográficos ficticios, localizar los lugares visitados y encontrar rápidamente a los personajes con los que se cruzaron en el camino.

 

 

c. Revisión y corrección colectiva de un capítulo relacionado con el juego de aventura

 

En una tercera fase, aún en pequeños grupos y en una perspectiva modelizante, al revisar el relato (narración de un torneo), la herramienta se hace útil para favorecer un repaso y una corrección colectiva pues hace fácil la utilización de una base lexical realizada por los alumnos para enriquecer el texto. Esto les permite consultar un diccionario en línea para vrificar la validez ortográfica de ciertas palabras. El programa de presentación de la PNI puede ser útil para trabajar las concordancias en sus textos utilizando, por ejemplo, la observación de ejemplos "sí" y de ejemplos "no" para enseñarles a verificar la conformidad de las concordancias. Tienen la posibilidad de referirse a una ayuda para corregir la sintaxis. Utilizando la función de conversión automática del texto manuscrito al texto ASCII del programa de presentación, pueden volver a trabajar el texto para asegurarse de la variedad de frases. De este modo, los alumnos pueden reflexionar juntos, a veces en gran grupo, a veces en sub grupos, sobre las maneras posibles de enriquecer sus textos y de mejorarlos.

 

En la secundaria - Prepararse para un festival de "slam" - Comparar producciones culturales multimedias

 

La gran superficie de la pizarra numérica permite combinar varias presentaciones video lanzándolas literalmente con la yema de los dedos. Durante una actividad para prepararse a un festival de slam por ejemplo, es posible escuchar a un artista profesional con el fin de sacar su manera de hacer para inspirarse de él.  ¡Nada como apelar a una colección de clips reunidos en YouTube para poner uno al lado del otro a los slameros Queen Kâ y Grand corps malade permitiendo así extraer facilmente elementos convergentes y divergentes de sus prestaciones! Así se expone a los alumnos a estilos que, aunque sean diferentes, tienen puntos en común. Una herramienta Web como el ideador Popplet permite permite después insertar esos clips video Youtube en el entramado de un esquema para anotar y comentarlos.

 

A continuación, con ayuda de criterios predeterminados, también tiene ventaja llevar a los alumnos a comparar sus propias producciones, utilizando Popplet (que presenta la ventaja de anotar en formato manuscrito) para hacer hincapié en los puntos fuertes y débiles del trabajo o también para comentar los giros literarios que los alumnos-intérpretes utilizan, recordando los giros utilizados por los artistas profesionales escuchados previamente. Así, los alumnos, puestos a contribución, se mantienen activos en resencia de la PNI.

 

Esto permite al profesor concientizar a los alumnos, por un simple proceso de observación-anotación, a hacer la diferencia entre la palabra comprometida, la palabra ciudadana y la simple conversación cuando se toma la palabra.

 

A modo de conclusión

En nuestra opinión, la Pizarra numérica está muy lejos de ser una panacea. Sería presumido atribuírle virtudes mágicas o curativas. Importa pues contextualizar su utilización a fin de hacer de la PNI un instrumento útil a los estudiantes.

En nuestra opinión, es importante salirse rápidamente del uso exclusivo del programa de presentación que anima a los profesores a mantenerse en modo de demostración. En la escuela primaria será más fácil rebazar  esta estapa porque los horarios son flexibles y los profesores están más centrados en los alumnos. En la secundaria, donde los profesores están a menudo más centrados en la transmisión de contenidos en enseñanza frontal, será más difícil hacer la prueba del valor añadido de una utilización dinámica que incluya activamente a los alumnos.

 

¿Serán capaces, los agentes de cambio de la red educativa, de enfrentar este reto? ¿Podrán ellos guiar a profesores y alumnos hacia una utilización óptima de esta herramienta? Su mandato en Quebec no se limita a familiarizar a los profesores ( y a veces a los alumnos) con la utilización de la herramienta, sino también que deben actuar como mediadores incitándoles a explorar otras avenidas para ir más allá en la utilización de la PNI.

 

Puesto que las investigaciones demuestran en varios casos que el primer reflejo de un profesor es utilizar casi exclusivamente el programa de presentación, los consejeros pedagógicos tienen la responsabilidad de ayudar a los profesores a aprender a crear puentes entre exigencias del PFEQ, el potencial de la PNI y los intereses de los alumnos.

 

Se pueden adivinar, a pesar de todo, algunos obstáculos técnicos. Pizarras mal colocadas (hemos observado que el criterio actual es muy a menudo a proximidad de la salida Ethernet), ordenadores bloqueados por los servicios de tecnologías, un acceso a internet sometido a restricciones de "fire wall" solo constituyen algunos ejemplos. Aún no se gana esta apuesta pero la red de la RECIT está constituída por personas-recurso quienes, desde hace más de diez años han aprendido a sortear obstáculos técnicos y a vencer progresivamente las resistencias de los profesores hacia la tecnología.

 

En cuanto a los profesores, una vez vencida la resistencia de algunos a la herramienta, éstos tendran que aprender a tenerle más confiana a los alumnos concediéndoles más tiempo en la pizarra y arriesgándose a salirse de los caminos trillados que los limitan a transmitir su materia.

 

¡De prisa, concertémosnos para alcanzar una visión proactiva de la PNI!

 

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Referencias

 

Ash, S. (2011), ’Interactive whiteboards, teacher efficacy, student engagement’. Education 6590, Memorial University. http://goo.gl/7S9Kh

 

Barth, B.-M. (2002), Le savoir en construction, 2e édition, Paris, Retz, 208 pages

 

Bricault M., ’Les tableaux blancs interactifs : fonctionnalités et pédagogie’. La Vitrine Technologie-Éducation. http://goo.gl/hnn1U

Couzon, N. (2010), Balade ton slam, Guide de l’enseignant, Balado Web, Ressources, p. 13
http://www.baladoweb.qc.ca/IMG/pdf/slam_enseignant-2.pdf

 

Devauchelle, B. (2011), ’L’intérêt du TBI, c’est le logiciel, pas le TBI !’. Veille et Analyse TICE. http://goo.gl/ZyjDY

 

Ericsson, K., & Simon, H. (1987). ’Verbal reports on thinking’. In C. Faerch & G. Kasper (eds.). Introspection in Second Language Research. Clevedon, Avon : Multilingual Matters. pp. 24–54.

 

Hennessy, S., Deaney, R., Ruthven, K., & Winterbottom, M. (2007). Pedagogical strategies for using the interactive whiteboard to foster learner participation in school science. Learning, Media and Technology, 32(3), 283-301.

 

Higgins, S., Falzon, C.,Hall, I., Moseley, D., Smith, F., Smith, H. & Wall, K. (2005). Embedding ICT in the literacy and numeracy strategies : Final Report. Newcastle : Newcastle University. (Rapport de recherche)

 

Higgins, S.The impact of IWBs on literacy and numeracy teaching in primary schools. School of Education Durham University. http://goo.gl/nOPGI

 

Karsenti, T., Collin, S. et Dumouchel, G. (2012). L’envers du tableau : ce que disent les recherches de l’impact des TBI sur la réussite scolaire. Vivre le primaire, 25(2), 30-32.

 

Martinet M., D. Raymond, C. Gauthier (2001). La formation à l’enseignement : Les orientations - Les compétences professionnelles, Gouvernement du Québec Ministère de l’Éducation p. 107 http://goo.gl/Q71YU

 

Michaud-Vaillancourt C. et M. Nadeau. Enseigner l’accord du participe passé par l’observation d’exemples « oui » et d’exemples « non ». Québec français, n° 107, p. 51-55. http://goo.gl/RpIIH

 

Mishra, P., & Koehler, M. J. (2006). Technological Pedagogical Content Knowledge : A new framework for teacher knowledge . Teachers College Record 108 (6), 1017-1054.

 

Postman, N. and C. Weingartner (1969) Teaching as a subversive activity, New York, Delacorte Press, 219 p.

 

Shaftel, F. R. et G. A., Shaftel (1982). Role playing in the curriculum, Englewood Cliffs, N.J. Prentice-Hall, 362 p.

 

Schuck, S. & Kearney, M. (2007). Exploring pedagogy with interactive whiteboards. Sydney : University of Technology. (Rapport de recherche)

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 23:26

 

 

¿Sabía usted que la plabra "escuela" procede del latín "schola", del griego "skholé" cuyo significado era ocio, tiempo libre...? Es decir que la escuela era un placer, una distracción. ¿Cuántos estudiantes y maestros se quedarían con la boca abierta al descubrir el sentido inicial de lo que hoy llega a asemejarse más a una prisión que a un lugar en que el "tiempo libre" es un tiempo para aprender cosas nuevas divirtiéndose?

¿Qué fue lo que pasó para que llegáramos, con algunas excepciones notorias, a resultados tan decepcionantes tanto para profesionales de la educación como para los estudiantes que cada día deben asistir a clases de las que sacan poco provecho? El proyecto La educación prohibida aporta algunas luces al problema educativo que no es propio de un solo sistema educativo sino que se ha hecho mundial pues todos aplicamos un modelo y uno solo: el modelo productivista que razona en términos de rentabilidad et no en términos de aprendizaje y desarrollo del individuo.

Cualquier educador se da cuenta de que la escuela tal como la tenemos hoy en día, con sus condiciones de asinamiento y promiscuidad en muchos casos no responde a las necesidades de los estudiantes. La escuela no prepara para la vida, discurre enseñando lo que hay que hacer sin hacerlo.

Por otro lado, el maestro, dentro del sistema, es una víctima que no tiene la libertad de pensar en las necesidades del alumno sino en las imposiciones del sistema que ha decretado que todos deben aprender y saber lo mismo al mismo tiempo. Prisionero de imposiciones tecnocráticas. Los chicos sufren con tener que ir a la escuela y sus maestros también. Esto merece reflexión.

Así, el alumno no aprende o solo algunos logran adaptarse al sistema. Muchos salen del sistema sin saber quiénes son y qué es lo que realmente desean ser.

La escuela  fragmenta los espacios: aquí enseñamos ciencias, aquí enseñamos sociales. No es una educación integral, pues las ciencias tienen que ver con la historia y las matemáticas con la geografía y la lengua tanto como con la música y las artes plásticas.

Tener contacto con distintas experiencias (artística, humanística, científica) es una necesidad para alcanzar una educación integral. "El arte es un derecho. Si tú no accedes al arte no accedes a una educación integral".

La escuela debe tomar en cuenta la emoción. Sin emoción no hay aprendizaje posible.  Sin afecto no hay aprendizaje. Amor y respeto son las palabras claves del aprendizaje. "Cualquier educación es buena si cuida de la alegría y las ganas de vivir".

La escuela reposa sobre un precepto de "igualitarismo" pero si biológicamente somos iguales, emocional y culturalmente somos diferentes, entonces debemos tomar en cuenta las diferencias para que la enseñanza responda a las necesidades de cada uno y lo lleve, sin violencia a aprender pues el niño siempre está dispuesto a aprender. Si pierde ese deseo es que algo hicimos mal...

Son algunas de las reflexiones que emergen de este documento que plantea la necesidad de una profunda transformación de nuestra concepción de la relación entre enseñar y aprender así como de las interrelaciones entre maestro<->alumno  /alumno<->alumno.

Un excelente documento para meditar y se lo aconsejo a todos los educadores y a los responsables de sistemas educativos. Buena base de debate para la formación de maestros y profesores. Base para pensar otros modos de enseñanza/aprendizaje. Ojalá tuviera algunos efectos positivos en la valorización del oficio de educador también.

 

Referencia:

http://www.educacionprohibida.com/

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 14:33

Siendo una aficionada a las tecnología para la educación y sintiéndome concernida debido a mi práctica pedagógica de estos diez últimos años, me llamó la atención este artículo que reflexiona sobre pedagogía, aprendizaje y tecnología. Se percibe cierto mal humor por parte del autor pero su análisis del uso adecuado de la herramienta, aunque aún incompleto, es, a mi juicio pertinente. Me he permitido proponer en este artículo, la traducción de amplios fragmentos de su texto, esperando no haber traicionado su pensamiento, pues me ha parecido de interés para la reflexión del docente que desea orientarse hacia el uso de estas herramientas. El texto original en francés, lo pueden encontrar aquí: Veille et Analyse TICE - Partager, débattre et apprendre. El autor es Bruno Devauchelle, investigador y capacitador en el campo de las TIC para la educación en el CEPEC (Centro de estudios pedagógicos para la experimentación y consejo) de Lyon (Francia).

 

"Después del ordenador, el Internet, la PDI, las redes sociales, etc. ¿vamos a caer nuevamente en la trampa de la herramienta que va a revolucionar la pedagogía?

Por desgracia, la respuesta es SÍ. Ahora le toca al "tablet" - ¿o "tableta"? - Una vez más vamos a ver aparecer a los "sacerdotes" del objeto técnico que vendrán a vendernos las virtudes pedagógicas de la máquina. Son a menudo los mismos que, con cada novedad tecnológica, han venido a vendernos la última picazón de los comerciales de quienes ellos repiten sin recato el mismo discurso embadurnándolo con un pseudo discurso pedagógico que parece tirar a la papelera todos los anteriores, pues, hasta ahora ¡nunca se había visto nada igual!

 

Entre cólera, burla, ignorancia, oposición, es necesario reaccionar contra esta "nueva ola" que no es más, de nuevo, que una repetición de las anteriores [...]. Cada vez que un objeto técnico numérico aparece, asistimos al mismo discurso, repercutido por los medios de comunicación, llevados por los vientos de la modernidad que no podemos dejar pasar y acompañados por financistas que ven en ello un suplemento de escaparate de modernidad. Y una vez más, los adeptos de estas herramientas, entre ellos muchos que no saben nada de pedagogía y tampoco de tecnología y menos aún de su historia y su epistemología, van a venir a situarse bajo los proyectores de la fama.

 

Es necesario denunciar este proceso y estos procedimientos. ¿Por qué? Porque llevan a soñar en el aire, a hacer inversiones inconsecuentes y a menudo sin continuidad, a hacer creer que es esto lo que sirve de palanca a la enseñanza, etc... Este proceso, es esta recurrencia de prácticas que lleva a observar una vez más la amnesia: ¡¡hay una nueva herramienta, así que habrá innovación pedagógica!! Esas prácticas son prácticas comerciales a corto plazo. Sirven a los mercaderes que sacan de ello beneficio y a los fanáticos que intentando hacer ver como anticuado todo lo anterior y así hacerse valer, convincentes, manipulando a los que los escuchan y a quienes olvidan decir cuál es la situación y con qué dinámica de proyectos se cuenta. Así, estos públicos, generalmente directivos, están despuestos a escuchar tales discursos  halagüeños con facilidad y  les impide ir al fondo de las cosas, guardando las apariencias. Los procedimientos empleados son desleales pues juegan con la ignorancia que hay que cultivar en un público crédulo. Un director de escuela se preguntaba cómo escapar a esta trampa. Parece sencillo contestarle que basta con reflexionar sobre la historia de la enseñanza, del aprendizaje para darse cuenta. Pero añade él: ¿cómo definir las líneas fuertes y duraderas cuando todos los productos cambian todo el tiempo? La respuesta es relativamente sencilla: releyendo la historia de las tecnologías y analizando la manera en que funcionan internamente (lo binario sigue resistiendo) y la manera en que se insertan en el paisaje social (aceleración del tiempo, información, comunicación, distancia). Pero ese trabajo intelectual es costoso y toma más tiempo que leer un artículo o escuchar un reportaje del telediario que se termina con "sin vuelta de hoja, el progreso, para felicidad de los hombres no ha acabado de sorprendernos!" Ese tipo de frases asocia progreso con felicidad y novedad a una imagen, a priori, positiva... sin discusión ninguna, pues apenas acabado el reportaje ya pasamos a otro tema sin ninguna relación...

 

El problema planteado aquí no es nuevo. Desde hace más de 30 años de desarrollo de la informática en la sociedad se viene repitiendo más o menos cada cinco años. El mundo escolar ha estado a menudo a la cabeza en cuanto al número de aficionados a este tipo de ilusión. [...]

 

Por todo esto, ¿hay que tirar las tabletas electrónicas a los perros? No obligatoriamente. Pero hay que luchar contra esos oportunistas de la novedad técnica, esos promotores de su propio ego tecnológico que, porque han trabajado con la tecnología antes que los demás [...] creen poseer la verdad. [...].

 

Y entonces, ¿como situar las tabletas en esta evolución? En primer lugar, éstas entran en la continuidad de la evolución ergonómica de la informática. Pasando de un aparato pesado y estorboso a un objeto cercano al "libro" o al "cuaderno". Por cierto que esta metáfora merecería que los creadores y desarrolladores de esos aparatos trabajasen en ella. En segundo lugar, entran en la búsqueda de una mejor accesibilidad / aceptabilidad lo que es un esfuerzo constante desde hace más de 30 años. En tercer lugar, ofrecen un potencial renovado de lectura escritura que es también una evolución continua multi milenaria de la sociedad humana. En cuarto lugar, por sus capacidades comunicantes, se inscriben en un movimiento de acercamiento de los humanos, por todos los medios, lo que es una preocupación de dimensión antropológica alrededor del dominio del tiempo a la base de dos angustias fundamentales de la humanidad. En quinto lugar, las tabletas ofrecen, como los smartphones, un instrumento de proximidad que renueva el lazo entre el humano y la máquina dándole una dimensión cada vez más significativa de disponibilidad inmediata. Como el silex en la mano, al que el humano dio forma para prolongar su puño, la tableta y/o el smartphone podrían convertirse en el "silex del cerebro", pero como el silex, a condición que el humano defina el proyecto que le incumbe. Ahora bien, ese proyecto está en parte ligado a la instrumentación cognitiva que no ha cesado de desarrollarse y cuyos últimos desarrollos técnicos son los más espectaculares.

 

En otras palabras, las tabletas y otras pantallas de utilización inmediata enriquecen de manera significativa el contexto. Y es tanto el contexto personal como social o también escolar los que se ven invadidos. Una especie de intruso que se niega a integrarse, obliga a una refexión nueva en el mundo educativo. No renueva la pedagogía, sino que interroga el potencial educativo y pedagógico ahora accesible a todos. Y si cada uno se conscientiza de eso, entonces es posible reflexionar los nuevos caminos posibles hacia el conocimiento... a condición de que sean "autorizados". Pero es probable que el academismo escolar de nuestras sociedades occidentales se encuentre aún muy lejos de esto. Sobre todo si los fanáticos siguen haciendo estragos.

 

A vigilar y debatir."

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 17:37

Aprender una lengua extranjera nos obliga a adaptarnos a nuevas maneras de utilizar nuestros órganos del habla. Todo nuestro cuerpo, respiración, laringe, boca y lengua participan en la creación y producción de formas sonoras, prosodias nuevas, a las que no estamos acostumbrados. Hay que aceptar la diferencia y actuar a la manera teatral o cantar esa otra música que es la nueva lengua. Los sonidos nuevos, identificados de forma aislada deben aprenderse y entrenarse dentro de contextos variados. Debemos modificar nuestros hábitos lingüísticos y "forzar" nuestro cuerpo y órganos del habla a imitar la novedad. Si pronunciamos el sonido vocálico del francés [y] - sonido desconocido en español, entre "i" y "u" - que se escribe "u" como "lune", "nu" "il a su sa leçon" ou "j'ai eu peur", debemos pues entrenarnos con textos y diálogos variados prestando atención a acercarnos a la pronunciación correcta cualquiera que sea el contexto.

La dificultad está en que hay contextos que no ayudan al alumno y que dificultan la adquisición de una consciencia clara del resultado sonoro esperado y el oído no siempre es el mejor medio para obtener el mejor resultado. Es importante, sin embargo, acercarse a los modelos de pronunciación para alcanzar una competencia a comprender a los locutores nativos y para ser comprendidos con mayor facilidad por quienes hablan la lengua. Dos lenguas cercanas, como el francés y el español tienen un sistema fonético-prosódico muy diferentes.

El francés es oxítono, es decir, tiene el acento siempre en la última sílaba a diferencia del español cuya acentuación está ligada al léxico y a la gramática más que al grupo rítmico. El acento francés es un acento de grupo rítmico y no un acento de palabra como en español. Así, en francés, el acento principal estará siempre al final del grupo. La ville [la'vil] La ville de Paris [lavild∂pa'ri] Paris-est-une-ville-d'art [pa'riεtynvild'ar].

Tenemos sonidos nuevos y un sistema vocálico muy complejo. Entre los sonidos vocálicos ya hemos mencionado [y] que hay que distinguir de [u] que puede ser representado al escrito de diversas manera "ou", "oû" "aoû", "oue" como en "lourd", "clou", "fou", "loue", août et aussi "oo" pour les anglicismos "football" et "shampooing". El sistema consonántico que exige gran tensión en la articulación exige, al inicio, mucha concentración articulatoria.

Un buen ejercicio para entrenarse a la pronunciación, a la dicción del francés, puede ser la que muchos profesores de la lengua utilizamos tratando de que sea divertido y progresivo, como los trabalenguas que, si son inventados por los propios estudiantes, son generalmente muy adaptados y divertidos, y los textos poéticos que juegan precísamente con esas características rítmicas y sonoras específicas a la lengua. He aquí el ejemplo del "Hareng saur" de Charles Cros que varios colegas, muy inspirados, han puesto en sonido e imagen. La tercera versión, realizada por un maestro con con su clase de niños extranjeros es simplemente genial!!

 

 

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 00:51

Image 2La dictée à toute vitesse est une forme d'autodictée en équipes. Cette activité met en jeu plusieurs compétences: lecture, mémorisation des formes liées au sens, compétence orale (dire, prononciation...), compétence écrite, compétence de travail en équipe. Vitesse et efficacité dans l'accomplissement de la tâche sont les points clés.

 

Niveau Tous (A1, A2, B1, B2... du CECR)
Objectifs lire, dire, réécrire un texte
Organisation en équipes de 3 ou 4 apprenants
Temps environ 30 minutes


Préparation:

  • choisir un texte de niveau accessible aux apprenants (A1, A2, B1, B2... du CECR);
  • diviser la classe en équipes de 3-4 réaliser autant de reproductions du texte que d'équipes prévus
  • disposer les textes sur un mur à distance des équipes. Ils devront se déplacer pour lire le texte.

 

Déroulement:

  • Chaque équipe désigne, à tour de rôle, un de ses membres pour aller lire le texte à réécrire;
  • l'apprenant, après avoir lu un fragment (phrase, proposition, quelques mots...) revient "dicter" ce qu'il a retenu à ses coéquipiers;
  •  un membre de l'équipe écrit sous le contrôle des autres membres;
  • un autre membre du groupe se déplace pour lire la suite du texte; il en profite, si besoin, pour vérifier ce qui a déjà été écrit par son équipe;
  •  il dicte la suite du texte et ainsi de suite jusqu'à la reproduction totale du texte modèle par l'équipe.
  •  Le gagnant est l'équipe la plus rapide à accomplir la tâche (réécrire le texte) avec le plus faible taux d'erreur.

 

 Cette activité permet une movilisation des apprenants sur plusieurs de leurs compétences: compétence de lecture, d'écriture, compétence à dire (redire), à mémoriser des formes imposées, à rectifier, à comparer... à travailler en équipes et à s'organiser pour adopter la stratégie la plus efficace pour réussir à réaliser la tâche dans le temps le plus court possible. Elle remplace ou complète des activités d'écrit plus traditionnelles comme la dictée et crée une ambiance plus dynamique et conviviale dans la classe.

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 21:36

El CLA (Centre de linguistique appliquée) de Besançon es un plantel de la universidad de Franche-Comté especializado en la enseñanza de lenguas extranjeras1 y en la capacitación de profesores.
Tenemos una larga experiencia en la enseñanza-aprendizaje de las lenguas tanto en formación continua profesional, con empresas de todos los sectores, como en formación inicial.
Nuestra experiencia en el mundo empresarial e institucional, es de gran utilidad en la formación de futuros profesionales y entre ellos, los futuros ingenieros (mecánica, biomédica...) que necesitan aprender una lengua extranjera en complemento indispensable a su formación académica.
Es, pues, en el marco de la enseñanza a estudiantes en un espacio académico muy específico que hemos venido desarrollando una serie de actividades en que el Internet y las TICE han ido tomando un espacio cada vez mayor sin remplazar la classe y el contacto humano, necesario a la enseñanza-aprendizaje de la lengua.
Este estudio concierne principalmente al trabajo realizado con los estudiantes de la Escuela de Ingenieros de Besançon (ENSMM)2.
Desde hace unos años, en Europa, el aprendizaje de dos lenguas extranjeras se ha hecho obligatorio para todos los estudiantes de nivel superior y, si el inglés mantiene un puesto preponderante en Francia y en el resto de Europa, el aprendizaje del español ocupa un puesto bastante importante en la enseñanza secundaria y por ende a nivel universitario. De este modo, los estudiantes que entran a la universidad, llevan, en general 5 años o más estudiando una segunda lengua, en nuestro caso el español y, luego de un test de nivel inicial, presentan los resultados siguientes.

NIVEAUXINITIAUX

 

Es, pues, indispensable, para estos estudiantes, adquirir una mayor destreza en el manejo de la lengua y por lo menos, al salir de la formación a integrarse en el mundo profesional, poder demostrar una capacidad de nivel B2 como mínimo. Se nos ocurrió entonces que el uso de internet en complemento de las actividades del aula, de manera muy orientada y con tareas específicas de aprendizaje, podían ayudar a aprender, a aprender a aprender, a adquirir autonomía en el aprendizaje y a enfocar el aprendizaje de la lengua de manera más activa y positiva.

 

 

 

 

El aula, Internet, sitios pedagógicos, plataforma de formation en ligne.


Mi reflexión desde hace bastante tiempo se basa en varias observaciones : la entrada de internet en el aula se ha convertido en un hecho banal y cotidiano, pero hay que preguntarse si es siempre adecuado lanzar a los estudiantes en investigaciones abiertas en la red. ¿Qué « rentabilidad » pedagógica podemos afirmar?
Numerosos sitios de recursos pedagógicos proponen actividades, ¿hasta qué punto corresponden a los objetivos y necesidades del público de estudiantes que tengo a cargo? ¿Cómo medir el impacto de tal o cual tipo de actividad disponible en la red?
Por otra parte, en las carreras científicas, el número de horas que se dedica a la enseñanza de la segunda lengua es tan bajo (de 15 a 30 horas por año) que con ello se puede pretender, a duras penas, « mantener » un nivel pero no permitir a los menos avanzados hacer progresos significativos. Entonces, ¿cómo alcanzar el objetivo de llevar a la mayoría de estos estudiantes al nivel B2 del MCER, mínimo necesario en el mercado laboral?
Considerando que lo que se necesita es sobre todo entrenamiento para desarrollar destrezas de comprensión (principalmente auditiva) y de expresión, una solución podría ser ofrecer a los estudiantes « un baño lingüístico » a través de un espacio de trabajo disponible en internet y, por consiguiente, accesible sin obligaciones de tiempo o espacio. La utilización de instrumentos de internet permite reservar la clase a actividades de comunicación « frente a frente » y sobre todo a la expresión y la interacción oral, uno de los puntos débiles de los estudiantes.
La plataforma Moodle5, adoptada por nuestra institución desde hace varios años, permite crear este espacio no siendo sólo un sitio de « recursos » pedagógicos sino también un espacio de comunicación sorprendentemente rico. Hecho para el « e-learning » Moodle resulta ser un auxiliar de aprendizaje que ofrece grandes posibilidades a los usuarios tanto en « distancia total » como en complemento del «presencial», lo que los anglosajones llaman « blended learning ». Al profesor le toca « alimentar » el espacio con sus contenidos específicos, y animarlo como lo haría en una clase «tradicional».


Moodle, un «laboratorio multimedia» personal siempre abierto.

 

  Image 14 


El espacio que creamos en Moodle es un espacio destinado a un grupo de estudiantes bien definido, la personalización del espacio es importante para que cada usuario pueda sentirse como en casa.
Según los objetivos del curso y las necesidades de los usuarios vamos a crear en este espacio tareas y actividades destinadas al entrenamiento lingüístico de los estudiantes : ejercicios de comprensión auditiva y/o de lectura ; actividades para enriquecer el vocabulario o resolver problemas de gramática, foros, chats, wiki,  tareas de expresión escrito et/u oral.
El profesor que disponga de poco tiempo o medios, puede organizar aquí los recursos disponibles en la red creando un enlace directo a tal o cual página (sitios de información, ejercicios seleccionados en un sitio internet de fiar) ; el que lo desea puede crear sus propios ejercicios y tareas con las herramientas disponibles en el software Moodle o utilizando Hot Potatoes por ejemplo:

                         

 

Huracanes1

 

Ejercicio de rellenar espacios  avec l'outil Moodle


lapatata Ejercicio de reconstrucción de texto Hot Potatoes

 

La utilización de uno u otro programa para la creación de tareas y ejercicios presenta algunas diferencias y son complementarios para variar las actividades, hacerlas lo más lúdico posible y evitar la monotonía. Para el docente, las actividades realizadas con Moodle, tienen un interés pedagógico claro pues en ellas se puede visualizar el trabajo hecho por el estudiante con sus errores y sus éxitos.

Los ejercicios Hot Potatoes7 permiten una gran variedad de actividades, pero no es posible visualizar el trabajo concreto. Sólo el resultado final en porcentaje de respuestas correctas (fig. 7) aparece tanto al alumno como al profesor. 
 
Seguimiento de los usuarios :

 


 

El software Moodle permite hacer un seguimiento personal de cada uno de los usuarios. Al iniciar el curso cada estudiante es invitado a completar su perfil (fig. 9 y 10) lo que es la primera oportunidad de realizar un ejercicio de presentación personal al escrito. Ese perfil puede ser consultado por todos los usuarios que forman parte del mismo grupo.
La ficha de presentación, mejorable en todo momento, es un buen instrumento para conocer mejor a cada uno de los miembros de un grupo, incluyendo al profesor.

 

Los foros

 
La introducción de la actividad « foro » en la clase, puede obedecer a múltiples objetivos. En nuestro caso, el objetivo principal es ofrecer un espacio de expresión y debate « libre » para los utilizadores sobre temas de su interés. La libertad de expresión siempre ha producido resultados positivos en cuanto a creatividad y motivación para aprender. Por ejemplo, de estudiantes de la Escuela de Ingenieros de Micro Mecánica, al lanzar temas diversos, demuestran pronto y sin dificultad, cuáles son sus temas de predilección. Estos temas de interés son aquéllos en que se sienten competentes, capaces de aportar informaciones serias, divertidas, originales… La mecánica y la profesión de ingeniero ocupa un espacio importante entre todos los temas.


01messagemotor   Premiersforums

 

Estos foros permiten enterarse de temas que conciernent la vida universitaria. La contribución siguiente (fig. 14) presenta la Asociación Micro-Shell que participa cada año en un concurso internaciona de prototipos de vehículos cuyo objetivo es realizar un motor económico en carburante.

Los foros son un espacio de expresión y de comunicación que ponen en juego todas las destrezas de comunicación escrita. No sólo los estudiantes escriben en lengua extranjera sobre temas que les interesan (ellos eligen), buscan información para darle peso a su contribución y completar la que otro ha hecho sino que además, mantienen un modo de comunicación de gran cortesía unos con otros. Ecribir en un foro es un acto que lleva al alumno a adquirir nuevo vocabulario para responder a sus necesidades de expresión y lo lleva a poner en acción sus conocimientos sintáctico gramaticales. Y, cuando la oportunidad se presenta, los foros permiten entrar en relación con otros jóvenes que en circunstancias normales de una clase tradicional, jamás habrían conocido.

Así es que, aprovechando una oportunidad, en la primavera del 2007 pudimos realizar una experiencia conjunta con una colega de la Universidad Javeriana de Bogotá9. Durante un semestre, de febrero a junio, los estudiantes de español en Besançon, ciudad universitaria del este de Francia, «conversaron» en parte en francés, en parte en español10 sobre temas muy diversos, sin intervención del profesor. El sitio Moodle del CLA de Besançon acogió este espacio dedicado a lo que quise llamar «tándem lingüístico» según un modelo ya existente en presencia, frente a frente.

 

tandemsartsgraphiques 

 

"Tándems linguíticos" franco colombianos

 

 

Esta experiencia, fue, para los estudiantes, un momento de gran riqueza desde los puntos de vista humano, cultural y lingüístico. Procuraron de un lado y otro del Atlántico, encontrar temas que les pudieran reunir. Temas que tocaban a la vida cotidiana (la familia, los amigos, animales de compañía, viajes, pasatiempos, la cocina…), asuntos de actualidad,11  las artes gráfica, los gustos musicales…
Una de las mayores satisfacciones, a pesar de algunas dificultades12 fue ver cómo, gracias a este contacto, algunos de los tópicos que mis estudiantes traían desde sus estudios secundarios y vehiculados por los medios de comunicación, se fueron matizando. Otra, recibir, desde Colombia, un mensaje de uno de mis estudiantes que había ido a pasar unos días con su “tándem” de Bogotá.

Conclusión
En el marco de este trabajo, muchas de las actividades que, según las oportunidades y las necesidades pedagógicas, realizamos en un momento u otro, con tal o cual grupo de estudiantes, quedarán en la sombra. Imposible hacer una presentación exhaustiva. Sin embargo, podemos ver que el uso de internet no va en contra de la relación humana entre el profesor y sus estudiantes, ni  entre usuarios del cyber espacio de aprendizaje y comunicación.
Como maestra, he descubierto con satisfacción que la relación con cada uno de mis estudiantes se personalizaba y se hacía amena; que lograba conocer sus competencies y esto, no sólo a nivel lingüístico, sino a un nivel mucho más global. Que cada personalidad con su forma de ser y de aprender hacía perceptible. Esto representa para el profesor una riqueza que me parece casi imposible alcanzar en clase, sobre todo si el número de estudiantes en un grupo es importante. La clase en presencia ofrece una visión global y un tratamiento global « de grupo ». Internet deja aparecer al individuo si le damos la posibilidad.
La actividad que, a mi  parecer, pone a los alumnos en situación auténtica de comunicación, que los obliga a movilizar todas sus competencias ya no para «entregar una tarea y obtener una calificación» por parte del profesor, sino para relacionarse, expresar una idea, pedir informaciones y dar de sí una imagen positiva, es la tarea que lo pone en realación con Otro semejante a él, en pie de igualdad. El foro internacional o el «tándem» responde a estas características que inducen un aprendizaje autónomo, guiado ante todo por las necesidades de la comunicación y con la ventaja de poder prepararse, buscar el vocabulario o la expresión más adecuada, completar información para entrar en un enfoque de aprendizaje colaborativo.

 

Bibliografía
1. M. RIORDAN, Moodle. La classe électronique – Trad par Thierry Reygnier – PDF 113 pages
2. Cadre européen commun de référence pour les langues – Apprendre, enseigner, évaluer – Conseil de
l’Europe (http://cvc.cervantes.es/obref/marco/)
3. VELTCHEFF, Caroline et HILTON, Stanley L’évaluation en FLE – Hachette – Paris 2003
4. Plan curricular del Instituto Cervantes – Niveles de referencia para el español – Instituto Cervantes –
Edelsa 2007.
5. Sitio del Centro virtual Cervantes et en particulier:
http://cvc.cervantes.es/ensenanza/actividades_ave/aveteca.htm ;
http://cvc.cervantes.es/aula/pasatiempos/default.htm y http://cvc.cervantes.es/aula/dele/default.htm
6. Eduscol – Evaluer autrement (http://eduscol.education.fr/D0171/eval_accueil.htm)
7. Educnet http://www.educnet.education.fr/
8. Hot Potatoes http://hotpot.uvic.ca/
9. TexToys http://www.cict.co.uk/software/textoys/index.htm
10. Université numérique http://www.universitenumerique.fr/

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 19:10
Cette page a pour objectif de mettre à disposition de tous des éléments utilisés lors de formations de professeurs durant diverses missions. Chacun pourra peut-être y trouver des sources d'inspirations pour sa propre pratique et besoins.
Sitographie
"Durant le stage, nous avons présenté très rapidement un certain nombre de sites pouvant apporter des ressources et des activités utiles dans le domaine du FOS. Je vous invite à visiter les sites en question, à les explorer pour en tirer profit selon vos besoins, le niveau et objectifs de vos étudiants. La liste ci-dessous n'est pas exhaustive et l'ordre de présentation n'est qu'un choix personnel qui pourrait approcher une sorte de progression du plus simple (pour la langue) au plus complexe. Cliquez sur les liens pour visiter les sites.

  1. Bricocité est un site fait pour les scolaires et où l'on trouve des choses "à faire". Le français est le support d'un travail qui vise à un résultat tangible. Très valable dans le cadre d'une perspective actionnelle.
  2. La main à la pâte donne accès à des savoirs à travers des activités très concrètes exploitables avec un public non francophone, au besoin, en les adaptant. Perpective actionnelle.
  3. CRDP Alsace et les Biotechnologies présente un dossier pédagogique très riche sur ce thème
  4. Vikidia est une sorte de wikipedia faite par et pour les enfants du collège, dans une langue simple et accéssible. A exploiter avec des niveax A2.
  5. Canal U, site présentant des ressources vidéo touchant à tous les domaines et destiné au public universitaire.
  6. CERIMES site similaire à Canal U ci-dessus.
  7. FILIPE propose des modules de formation axés sur le travail spécifiquement universitaire afin de préparer les étudiants étrangers qui accèdent aux universités françaises. Les activités reposent sur des enregistrements de cours en amphithéâtre avec les supports du cours ainsi que sur des activités telles que TD, projets... caractéristiques du travail des étudiants dans les universités françaises. Les domaines abordés sont très variés et si les activités d'apprentissage ne sont pas toujours adaptées à vos besoins il est toujours possible de s'appuyer dessus et créer ses propres activités et exercices.
  8. Le Site.TV site de ressources vidéo avec fiches pédagogiques pour les élèves du secondaire. On peut y trouver une grande varieté de ressosurces. Le site fonctionne par abonnement des établissements scolaires et est ouvert à tous les pays. Il serait souhaitable pour les CEIL de prendre un abonnement qui donnerait accès à tous les enseignants (avec le droit à téléchargement). Il serait possible, ainsi, de constituer une banque de ressources adaptées aux besoins selon les spécilaités, les niveaux, les objectifs...
  9. Apprentissage par problèmes en physique, site pédagogique québecquois qui "a pour objet d’offrir aux enseignants de physique du niveau collégial des activités d’apprentissage par problèmes (APP) de haute qualité. Chaque activité présentée ici a déjà été utilisée dans des classes du réseau collégial québécois. Les enseignants qui sont intéressés à utiliser l’approche mais n’ont pas le temps de mettre au point des problèmes riches en contexte peuvent donc se référer à ce site qui offre une variété de problèmes d’APP...." Une approche par tâches qui pourrait être très utile aux enseignants de FOS aussi.
  10. Le vocabulaire de l'informatique exercices interactifs pour apprendre le vocabulaire du domaine. C'est assez sympa.
  11. De nombreux programmes sont podcastables sur Radio France et on peut choisir les sujets utiles et utilisables. Exemple: le dossier sur le Dr. Bompangue et le choléra dont la base a été le reportage "Maji na Sabouni" pris sur l'excellent "Interception" de France Inter, émis chaque dimanche matin et accompagné par des documents écrits pris sur divers sites internet. L'idée du dossier avec différentes sources d'information autour du même sujet est de préparer les apprenants à une compréhension plus efficace et rapide lors de leur confrontation à un discours oral complexe. Il s'agit de travailler sur l'information sous toutes ses formes pour mieux la traiter le moment venu en établissant un parcours allant du plus simple (pour les apprenants) au plus complexe. Notez que, à partir de la page du site du programme, une documentation complémentaire très riche est accessible aux utilisateurs, ce qui facilite grandement la tâche de recherche et permet de mettre en place des projets pédagogiques riches et bien documentés. Même les "Fous de foot" peuvent y trouver des supports et documentation sérieuse. Les billets de France info sur divers thèmes (Economie, exemple "questions d'argent" , des thèmes scientifiques, etc.) sont des supports de courte durée, très adaptées à une exploitation pédagogique en classe.
    1. Franc Parler: le FOS
    2. Le FOS.Com
    3. PROJET FOS
    4. Medias Com
    5. Service public
    6. Vie publique
    7. La documentation française
    8. Apprendre - désir d'apprendre
    9. CCIP -Ressources Sciences et techniques
Bibliographie  Dans le domaine de l'enseignement du français sur objectifs spécifiques, une abondante bibliographie est disponible dans l'édition:
  1.  
    1. C. CARRAS, J. TOLAS, P. KOHLER, E. SZILAGYI (2007): Le françias sur objectifs spécifiques, CLE Internationl.
    2. T. FASSIER et S. TALAVERA-GOY (2008) :Le français des médecins, Presses universitaires de Grenoble.
    3. F. MOURLHON-DALLIES et J. TOLAS (2004) : Santé-Médecine.com, CLE International. Exemple pdf.
    4. J-L. PENFORNIS, M. ODDOU (2007) : Français.com, CLE internaitonal.
    5. J-L. PENFORNIS (2007) Affaires.com, CLE International. Exemple pdf (voir site CLE International)
    6. M. GAUTIER (2004) : Banque-finances.com, CLE International. Exemple pdf.
    7. C; BASSI et A-M. SAINLOS (2005) : Administration.com. Exemple pdf.
    8. C. BASSI et A-M.  CHAPSAL (2005) : Diplomatie.com. Exemple.pdf.
    9. M. ODDOU et J-L. PENFORNIS (2008) : Français.com (voir site CLE International)
    10. S. CORBEAU, C. DUBOIS,  J-L. PENFORNIS, L.  Semichon (2006) / Hôtellerie - Restauration.com, CLE International.
    11. M. DANILO et J-L. PENFORNIS (1993) Le français de la communication professionnelle; CLE International.
    12. Z. LAHMIDI (2005) : Sciences et Techniques.com, CLE International. Exemple pdf.
    13. E. DAILL (2005) : Secrétariat.com, CLE International. Exemple pdf.
    14. S. CORBEAU, C. DUBOIS (2004) : Tourisme.com, CLE International. Exemple pdf.
    15. Coll. (2009) : Environnement.com, CLE International.
    16. E. CLOOSE (2009) : Le français du monde du travail, Presses universitaires de Grenoble.
    17. J. TOLAS (2004) : Le français pour les sciences, Presses universitaires de Grenoble
    18. J. LAMOUREUX (2009) / Les combinés du téléphone, Presses universitaires de Grenoble.
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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 21:12

 

Image 2Cet article est le témoignage d’une introduction de MOODLE dans le cadre d’un enseignement de l’espagnol pour des étudiants non spécialistes (LANSAD) à l'ENSMM et à l'Université de Franche-Comté durant les années universitaires 2005-06 et 2006-07. Nous tentons, à travers cette présentation de montrer les étapes de ce travail pédagogique et les motivations qui ont été à l’origine de notre démarche. De la découverte des outils à l’élaboration de projets donnant de plus en plus de place à l’initiative des apprenants, nous essayons de tirer des enseignements, de décrire les apports de Moodle en complément du présentiel et sur l’attitude des apprenants acteurs de leur apprentissage.

 

Mots Clef Espagnol langue étrangère, non spécialistes, autonomisation des apprentissages, ressources en ligne, présentiel/distance, gestion de l’hétérogénéité des classes.

 

Le CLA (Centre de linguistique appliquée) est un service commun de l’université de Besançon spécialisé dans l’enseignement des langues étrangères (FLE, anglais, allemand, espagnol, portugais, italien, russe, chinois, arabe, japonais) et la formation de professeurs (anglais et FLE principalement).

Pour ce qui est de l’apprentissage des langues étrangères, nous travaillons surtout pour la formation continue professionnelle en partenariat avec des entreprises dont les besoins sont en général ceux de la communication immédiate: prise de parole en réunion, échanges téléphoniques, participation à des conversations sociales et/ou entretiens professionnels. Depuis de nombreuses années nous sommes appelés à intervenir dans diverses composantes de l’Université (principalement les filières scientifiques) et à l’ENSMM (Ecole nationale supérieure de Micro mécanique) par convention entre le CLA et l’École. Dans les lignes qui suivent nous présenterons le contexte dans lequel l’enseignement se déroule, la motivation qui nous a poussée à nous intéresser à Moodle, les réalisations et résultats durant deux années universitaires, soit 4 semestres avec des groupes différents et enfin des perspectives de ce travail qui se poursuit aujourd'hui avec les plus publics les plus divers. L’espagnol langue étrangère dans diverses filières du supérieur L’ENSMM, comme la plupart des filières scientifiques de l’enseignement supérieur en France, outre l’anglais, obligatoire pour tous, a introduit une LV2 obligatoire aussi. Cependant, avec le passage au système européen des crédits universitaires (ECTS) et la semestrialisation des études, les élèves de l’ENSMM n’ont plus d’enseignement de LV2 que sur 3 semestres des 6 que dure la formation, soit environ 60h réparties sur 3 ans. Or, on sait qu’il faut des temps de formation de beaucoup plus importants, pour pouvoir espérer un changement de niveau dans l’échelle des compétences définies par le cadre européen commun de référence (CECR) établi par le Conseil de l’Europe, pour l’enseignement et l’évaluation des langues vivantes étrangères. Dans le même temps, l’établissement a décidé d’adopter une certification externe pour la LV2 (espagnol et allemand). Ainsi, les élèves, au sortir de l’école, peuvent présenter une certification internationale reconnue pour l’anglais (TOEIC) et une pour la LV2 (BULATS allemand ou espagnol). Le profil des étudiants et moyens pédagogiques : A l’heure actuelle, la quasi totalité des élèves de l’école ont appris l’espagnol, durant leur scolarité, en tant que LV2, soit 5 ans NIVEAUXINITIAUXd’apprentissage de la 4ème à la Terminale. Les tests d’évaluation de connaissances, à l’entrée dans l’établissement, donnent des résultats qui placent les étudiants dans le bas de l'échelle des niveaux du CECR.

En décidant de nous lancer dans la création de ressources d'apprentissage, notre première référence "maison" étaient les sites pédagogiques tels que English-On-Line-France ou Allemand-Net, créés par nos collègues au CLA. Nous avons choisi de travailler sur Moodle qui nous a paru être une solution permettant de mettre à disposition des étudiants, des ressources accessibles à tout moment, sans contrainte de lieu ni d'horaire, "centre de ressources" toujours ouvert tout en restant un espace facilement adaptable aux besoins des utilisateurs mais nous laissant le temps d'apprendre... L’objectif, en LV2, pour ces futurs professionnels, doit viser un niveau dit « d’autonomie » ou du moins « opérationnel » avec possibilité de progresser de façon autonome, soit le niveau B2 du CECR. Nous constations, cependant, depuis plusieurs années, que les capacités d’expression et de compréhension orale des étudiants n’évoluaient pas significativement durant les années du cursus universitaire: encadrement horaire trop léger, groupes hétérogènes malgré les tests initiaux, peu de ressources disponibles, manque de temps à consacrer à la LV2. Moodle, disponible au CLA et à l'UFC nous a semblé le plus approprié pour notre propos. Les étudiants de l'ENSMM n'étant pas étudiants de l'Université de Franche-Comté, c'est la plate forme du CLA qui les a accueillis.

 

Première étape :

alimenter le site par des ressources d’autoapprentissage et d’entraînement linguistique. Ces ressources sont principalement de deux types : ressources internet (sites web) et ressources créées par nous-même. Les ressources internet : Après avoir fréquenté de nombreux sites, nous avons choisi prioritairement les activités proposées par le cvc.cervantes en raison de leur qualité et de leur fiabilité. Ces ressources, riches, permettent un travail en autonomie pour n'importe quel public motivé, mais elles échappent au contrôle pédagogique et le travail fait n'est pas mémorisé par Moodle. Il apparaît simplement que la ressource a été consultée, la date et le temps de connexion.

 

Deuxième étape :

Création d’activités propres sur Moodle : Ce qui nous intéressait, en premier, étaient les possibilités des questionnaires (tests) pour créer des activités d’écoute, de reconnaissance et de compréhension auditive, notre premier objectif. Pour nos exosvolontairesobjectifs, Moodle permet de créer des exercices divers sous forme de : * qcm, * appariements, * clozes (à trous), * réponses courtes ou à choix multiple… Nous avons choisi des documents authentiques pris sur le site de coopération internationale de Radio Exterior de España (coopération international). Le choix du document fait, il fallait sélectionner la séquence à exploiter, créer un fichier mp3, transcrire le document et créer le questionnaire en insérant le lien vers le fichier son. Un lecteur flash disponible sur Moodle permet la lecture du fichier son. Les questionnaires Moodle, se sont montrés d’un très grand intérêt pédagogique car on peut voir la page de l’apprenant comme si celui-ci avait « rendu » sa copie. Les difficultés précises apparaissent immédiatement. Le nombre de tentatives reste visible et on voit la progression de l'apprenant à travers ses tentatives. D’autre part, pouvoir, dans un même questionnaire, combiner différents types de questions, insérer images, son et vidéo, permettre à l’étudiant de parcourir tout le questionnaire d’un coup d’œil, mélanger les questions et/ou les réponses, travailler sur le calibrage du questionnaire pour en faire un contrôle de connaissances en temps limité…. est un réel avantage de Moodle. De plus, si l’enseignant le souhaite, l’apprenant peut travailler sur son questionnaire, garder ses réponses, revenir dessus, corriger et lorsqu’il le juge bon, faire un « envoi » définitif de ses réponses. Il est possible aussi de prévoir une progression, en commençant par des tâches "faciles" (appariement, cloze à choix...) pour préparer les plus faibles à un exercice de niveau supérieur.

 

Troisième étape : le suivi des utilisateurs :

Une moyenne de 70 utilisateurs/semestre ont participé, de façon régulière aux activités d’apprentissage proposées sur historiqueMoodle. Une communication suivie s’est établie entre les participants et, de ce fait, aucun étudiant n’est resté « invisible ». Son travail restait visible et évaluable. Nous avons suivi l’activité sur la plate forme et pouvions, rapidement, relever les résultat de tel étudiant pour tel exercice et si besoin, réagir pour lui donner des pistes, les clés lui permettant de résoudre son problème. De temps en temps, l’étudiant recevait un mel avec des copies d’écran de son travail et quelques pistes pour améliorer son résultat. Les plus récalcitrants à l’internet (et surtout au travail en autonomie) ont compris qu’il n’était pas question de les abandonner à leur sort devant la machine avec des exercices autocorrectifs.

 

Quatrième étape: les patates.

Malgré leur intérêt, en pratique, nous avons trouvé quelques inconvénients aux questionnaires Moodle : * temps nécessaire pour la creation des clozes assez important, en dicteecomparaison avec Hot Potatoes, par exemple. * peu de variété dans les activités Il nous reste des choses à apprendre pour: * améliorer les performances de l'aide en ligne * apporter des « pistes » pour aider l’apprenant * travailler sur le Feed-back Ainsi, après avoir travaillé pendant un semestre exclusivement avec les questionnaires Moodle, nous nous sommes tournée vers Hot Potatoes qui offre plus de variété dans les activités et davantage de fonctions d’aide à l’apprenant et une facilité de réalisation incomparable. Si, par exemple, vous avez quelque difficulté à entendre les chiffres complexes, vous pouvez vous entraîner avec un exercice du type appariement avant de passer à la véritable reconnaissance de données chiffrées dans un document authentique. Vous pouvez aussi faire travailler audition et lecture avec un texte dans le désordre à remettre dans l'ordre. Faire un cloze avec Hot Potatoes est un jeu d'enfant comparé à la procédure de Moodle. En ajoutant un outil non gratuit « lapatataTexToys », nous avons pu enrichir et diversifier les activités en apportant dans la panoplie déjà existante des exercices de lecture et des dictées guidées.

Cependant, la grande facilité de réalisation des activités Hot Potatoes a son pendant: il est impossible de voir avec précision les difficultés de l'apprenant. Seulement le score est retenu par le système. De plus, l'utilisateur ne peut pas fermer sa page pour la reprendre plus tard, s'il le fait, il perd le travail fait jusque là. De plus, il est impossible, une fois l'exercice terminé, de s'arrêter et le lire tranquillement, moment utile pour l'apprentissage. L'exercice disparaît de l'écran dès que la dernière bonne réponse est donnée. Ceci n'arrive pas avec les exercices faits avec l'outil test de Moodle où l''apprenant choisit d'envoyer ses réponses ou de relire à sa guise. Même en situation de test en temps limité, l'apprenant peut gérer son temps disponible comme il l'entend.

 

 

LES FORUMS

01messagemotorL’objectifs des forums a été d’offrir un espace d’expression « libre » pour les utilisateurs. Au départ nous avons choisi des thèmes qui pouvaient intéresser les élèves ENSMM, considérant leur profil et leur sensibilité. Il n’est pas surprenant que dès l’automne 2006, le forum « coches y motores » ait pris des proportions bien plus importantes que les autres : une information sur un moteur économique; l'association Micro-Shell de l'école qui intéresse les élèves en mécanique et leur permet d'utiliser un langage spécifique, lié à leur activité.

 

Les tandems linguistiques « à distance ».

Au printemps 2007, nous avons mis en place, avec des collègues enseignant le français langue étrangère au sein de l’Université Javeriana de Bogota, un nouvel espace dédié à la communication entre nos étudiants de part et d’autre de l’Atlantique sur le modèle connu des « tandems linguistiques ». Il s’agissait d’établir une communication entre les deux populations d’étudiants afin qu’ils s’aident mutuellement dans leur apprentissage de l’espagnol pour les uns et du français pour les autres. Pour cette première expérience, le nombre d’inscrits sur la plate-forme a été très élevé et les difficultés de artsgraphiquesmise en place sont venues, principalement, du décalage horaire et de celui des calendriers universitaires des deux établissements. Après s’être présentés, les participants, distribués en 17 groupes (111 participants), devaient trouver ensemble des thèmes pouvant les intéresser et à travers lequel ils pourraient apprendre à se connaître et à communiquer. Même les faux débutants ont participé à ce projet. Les premiers pas ont été timides... La consigne a été donnée de créer deux fils de discussion, un fil pour communiquer en espagnol par les élève de l’ENSMM et un autre pour communiquer en français, pour les étudiants de la Javeriana de Bogota. Ces consignes ont été diversement interprétées et suivies. Cependant, les interventions des enseignantes ont été le moins directives possibles quant à la manière et au contenu des forums. Ceci afin de permettre une communication, le plus naturelle possible entre les étudiants. A eux d’explorer les thèmes qui pouvaient s’avérer d’intérêt pour les uns et les autres. De même que les étudiants devaient gérer entre eux les incompréhensions de communication provoquées par les erreurs de langue. La participation en nombre de messages tandemsdéposés dans les différents forums-tandems a été très variable mais certains groupes ont réellement établi une communication suivie qui a débordé du cadre de Moodle et du cours. Un seul groupe, le groupe 2, est resté entièrement franco-français, sans aucune intervention des étudiants colombiens inscrits dans cette équipe et le groupe 10 est celui qui a eu le plus grand nombre de communications, soit 38 messages postés sur le forum durant quelques semaines du semestre. Les thèmes abordés ont été très variés: les animaux de compagnie, demande d'information sur l'Autre; échanges autour des « arts graphiques » et en particulier des « graphitis » en Colombie et en France. Il est à noter que la tentative colombienne (inspirée par les enseignants) de parler des élections présidentielles françaises de 2007, sujet d’actualité et hautement culturel, n’a pas trouvé d’écho du côté des étudiants français pour qui le sujet semblait beaucoup trop complexe à expliquer "à distance" et pas franchement motivant.

Activité en nombre de messages par groupeForum « debates internos » Créé durant le semestre de printemps pour favoriser l’expression sur des sujets propres aux élèves de l'ENSMM en complément ou à la place des échanges franco-colombiens. Le besoin est apparu du fait du décalage entre les calendriers scolaires bisontin et colombien qui laissait les participants dans l’attente de leurs partenaires colombiens. L’activité sur certains forums a manqué de dynamisme, il fallait donc « occuper » par une activité similaire, les temps morts. Les forums internes permettaient aux utilisateurs de lancer un thème de discussion à leur guise. Chacun réagissait selon son désir. Trois des sujets ont été proposés par nous même : « ser o no ser » devenir ingénieur, la motivation personnelle de chacun ; « le rire» et ses bienfaits ; « actividades y paseos… » autour de Besançon. Les autres sujets ont été proposés par les étudiants. La participations aux forums de « debates internos » a varié en fonction de l'intérêt et des autres activités parallèles. Ces activités d’écriture dans les forums ont permis aux élèves de s’entraîner à exprimer idées, arguments, conseils, demander et donner des informations par écrit. Le sujet "Visiter l’Espagne" est parti d’un réel besoin d’information pour l’étudiante qui l’a proposé et les élèves ont apporté les informations de leur expérience personnelle. debatesinternos

Toutes ces activités de communication écrite sont venues compléter les autres activités de la classe : activités d’expression orale, jamais assez nombreuses du fait de la taille des groupes. Autres activités sur Moodle Les outils de Moodle sont exploités pour amener les étudiants vers une expression personnelle et authentique.

Ecrire son profil en espagnol, se présenter est toujours la première activité sur Moodle. Nous n’insisterons pas sur les autres aspects de Moodle que nous avons mis en place pour expérimentation. Il est bon toutefois d’attirer l’attention sur l’outil devoir qui permet aux apprenants de déposer aussi bien un fichier texte qu’un fichier son - enregistrement vocal –; et à l’enseignant de rendre, de même, un corrigé écrit et/ou sonore en ligne.

Le wiki que nous exploitons depuis la rentrée 2008 est un outil collaboratif extraordinairement riche et qui permet un va et vient entre la classe, le travail en présentiel et Moodle. Il permet un travail en sous groupes et semble s'adapter mieux à un travail de recherche, plus personnalisé, et le souci d'écrire sur des thèmes liés à leurs études et futur métier. Un travail plus approfondi reste à faire sur cet outil mais déjà les productions y sont très riches et il fonctionne comme une "maison d'édition" avec des correcteurs et des relecteurs. Tous ces écrits sont, pour la plupart le prolongement d'activités à orientation d'entraînement oral de la classe.

 

La réaction des utilisateurs

evalélèvesforumsAu début de la mise en place des activités Moodle, certains élèves ont protesté car il leur était difficile d’envisager d’assumer un travail « supplémentaire » pour leur apprentissage de l’espagnol. Le déplacement du « centre de gravité » des activités d’apprentissage vers la participation active dans des forums où tous pouvaient participer, puis le contact avec des étudiants de l’autre côté de l’Atlantique à travers Moodle, a été une source de motivation pour la plupart. Nous avons procédé à une enquête dépouillée par le service TICE de l’ENSMM qui fait apparaître une perception plutôt positive : 77% des élèves ayant répondu au questionnaire se disent satisfaits ou très satisfaits de l’activité « Tandems ». Une insatisfaction explicable apparaît car certains groupes n’ont pas fonctionné comme prévu faute d’interlocuteur: 23% se disent peu ou pas satisfaits. Pour les forums « debates internos », 83% se disent satisfaits ou très satisfaits et 17% peu satisfaits. Cependant, à la question de l’utilité de ces activités du point de vue de leur apprentissage de la langue 73% considèrent les « tandems » comme utiles ou très utiles contre 67% pour les forums « internos ». Le plus intéressant, et que nous ne pouvons reproduire intégralement sont les commentaires des élèves. Nous n’en citerons que quelques exemples : « Ces échanges [tandems linguistiques] permettent de communiquer sur des sujets de la vie de tous les jours de façon un peu plus ludique que des cours, par contre ne serait il pas possible d'avoir un suivi des fautes de grammaire et orthographe comme dans le forum de débats internes ou de faire de l'autocorrection entre Colombiens et Francais? » « C'est notre seule occasion de nous exprimer librement, cependant, l’absence de dynamisme est rebutant. » « Il est toujours très intéressant de pouvoir discuter avec des étrangers dans leur langue maternelle. Et uniquement la LV2 nous permet de le fair (sic) dans le cadre d'un cours. Cependant le volume d'apprentissage de notions de grammaires ou de vocabulaire est moins important mais beaucoup moins ennuyant. » Il y a eu ceux qui sont sortis des forums : « Les échanges permettent de progresser seulement si le correspondant fait l’effort de corriger les courriers (ce qui a été le cas et de manière mutuelle avec Angélica…). La majorité des échanges s’est déroulé par e-mails… MSN… L’échange culturel a été très intéressant… ». Durant le semestre de printemps, compte tenu de la charge de travail globale, les exercices créés durant les semestres antérieurs ne faisaient pas partie des activités « obligatoires » pour les apprenants. Malgré cela, 45% des enquêtés ont fait les exercices de grammaire présents sur la plate-forme, 27% les exercices auditifs.

 

Pour conclure, nous avons voulu nous lancer dans l’expérience de création d’un cours en ligne afin de mettre à disposition des apprenants des moyens d’apprentissage. Nous avons très vite constaté que les possibilité offertes par Moodle, dépassent de loin ce qui fut notre point de départ, la mise a disposition de ressources et activités d’apprentissage complémentaires à la classe et c’est devenu un lieu de communication authentique pour tous les participants. Grâce à Moodle nous avons fait la traversée de l’Atlantique. Cette expérience a été la plus riche et celle qui présente le plus grand intérêt de l'utilisation des outils pour l'enseignement en ligne et à distance auprès de tous les publics d'étudiants qui apprennent une langue étrangère en dehors du milieu naturel dans lequel cette langue se vit et se pratique. Nous devons pointer la capacité de l’outil à nous faire rebondir en permettant de créer toujours de nouvelles activités motivantes (pour l’enseignant et pour l’apprenant) et qui évitent de tomber dans la monotonie et les activités répétitives à l’extrême. Par bonheur, il nous reste encore beaucoup à apprendre !

Quant à l’évaluation externe, le BULATS que les étudiants doivent subir avant la fin de leur 3ème année d'études, il nous intéresse d'en surveiller les résultats, même si le caractère « en dents de scie» de la formation en LV2 ne nous permet pas d’espérer des résultats très probants. Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas, pour le moment, assez de recul pour affirmer que les résultats à ce test sont en lien direct avec toutes les activités décrites ci-dessus. Nous espérons que le niveau des élèves, leur prise d’assurance fera que les pavés B2 et C1 s’accroîtront au détriment de A2 et B1. En cette année 2008 Bulats06 08nous avons eu l'impression que, même si les résultats sont encore modestes, on peut se réjouir d'un frémissement principalement du côté des niveaux les plus faibles. On note, sans conteste, une progression constante sur les trois années de référence. Toute l’activité déployée pour amener les étudiants à utiliser au maximum des possibilités les ressources disponibles, ne doit pas faire perdre de vue que l’objectif et de les aider, les inciter à progresser, par ce moyen parmi d’autres moyens. La technologie n'a d'intérêt que s'il y a une constante réflexion sur sa pertinence et son degré d'utilité selon les objectifs à atteindre. La numérisation-médiatisation des enseignements n’est pas un objectifs en soi, encore moins une finalité. Nous ne considérons pas comme anécdotique, le fait qu'un certain nombre d'étudiants aient gardé le contact colombien et que l'un d'entre eux, soit parti rendre visite à son tandem à Bogota, durant ses vacances d'hiver 2007, en dépassant toutes les barrières médiatico-culturelles qui sont notre lot quotidien et qui donnent une image déformée de ce pays d'Amérique du Sud.

 

Bibliographie

1. M. RIORDAN, Moodle. La classe électronique – Trad par Thierry Reygnier – PDF 113 pages

2. Cadre européen commun de référence pour les langues – Apprendre, enseigner, évaluer – Conseil de l’Europe

3. VELTCHEFF, Caroline et HILTON, Stanley L’évaluation en FLE – Hachette – Paris 2003

4. Plan curricular del Instituto Cervantes – Niveles de referencia para el español – Instituto Cervantes – Edelsa 2007.

5. Site du Centro virtual Cervantes et en particulier: http://cvc.cervantes.es/ensenanza/actividades_ave/aveteca.htm ; http://cvc.cervantes.es/aula/pasatiempos/default.htm et http://cvc.cervantes.es/aula/dele/default.htm

6. Eduscol – Evaluer autrement (http://eduscol.education.fr/D0171/eval_accueil.htm)

7. Educnet http://www.educnet.education.fr/

8. Hot Potatoes http://hotpot.uvic.ca/ 9. TexToys http://www.cict.co.uk/software/textoys/index.htm 10. Université numérique http://www.universitenumerique.fr/

 

 

 

 

 

Communication faite dans le cadre des Rencontres du MoodleMoot 2008 (Nantes, 28 au 30 mai 2008) par Sonia Chiru Prudham du Centre de Linguistique appliquée - Université de Franche-Comté

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  • J'ai enseigné l'espagnol et le français langue étrangère ; participé à la formation de professeurs et de traducteurs à l'Université de Franche-Comté. Aujourd'hui, je suis libre et désireuse de partager l'expérience acquise.
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